Alexandra Catiere

Nobody believes that I’m alive

05 novembre - 30 janvier 2016

Vera | Alexandra Catiere | 2014

Hands | Alexandra Catiere | 2014

Sister | Alexandra Catiere | 2014

Nobody believes that I’m alive

in camera présente « Nobody believes that I’m alive » un ensemble de photographies d’Alexandra Catiere. L’artiste nous invite à nous confronter à l’absence physique de gens proches remplacée par une présence spirituelle. Ses photographies n’ont pas de présent, elles nous incitent à mettre à distance notre quotidien qui devient soudain trivial et trop convenu.

La force du travail d’Alexandra Catiere est de nous mettre face à nous même, face à l’autre. Elle nous confie son regard, comme une invitation à ne plus détourner les yeux.

Et, ce qui est au-delà de nos certitudes, réaffirmées jour après jour dans nos univers si bien agencés, prend soudain le visage d’une humanité dérangeante parce que refoulée. Jour après jour nous passons notre chemin, pour ne pas nous laisser corrompre par ce qui n’est pas de notre entendement. Jusqu’à ce que le hasard, le destin, l’impromptu viennent mettre à bas notre bel échafaudage. Alors nos yeux peuvent de nouveau percevoir la complexité, la précarité, la fragilité de ce par quoi nous existons.

« Alexandra Catiere a une approche particulière de la photographie. Si elle ne privilégie aucun appareil, elle trouve juste le noir et blanc, plus dense et mettant en valeur sa propre transcription du réel. Elle fait elle même ses tirages dont elle aime jouer avec la matière. C’est un des principaux moyens de donner un écho à l’image selon qu’elle la rend plus claire ou plus sombre, plus chaleureuse ou plus froide. Enfin elle réfléchit pour chaque cliché à une taille particulière, cadrée ou non, le plus souvent de petit ou moyen format.

C’est avec ces moyens qu’Alexandra construit une œuvre pas encore figée et qui semble au plus près de son essence. Ses photographies font partie de l’espace par excellence de l’écart et de l’altérité. Presque neutres, chacun peut y inventer sa propre petite musique.» Françoise Docquiert

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à nous permettre d’établir des statistiques de fréquentation.
En savoir plus