Edouard Boubat

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  • Portfolio

Paris, rue Servandoni | 1948Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 16,3 x 14,9 cm

Place de l’Opéra, Paris | 1953Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 19,7 x 13,2 cm

Sophie, Collioure, France | 1954Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 37,2 x 27,2 cm

Lella, Bretagne | 1947Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique c. 1990, signé, 44 x 32 cm

Folies Bergères, Paris | 1962Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique de l’artiste 1970, signé, 29 x 20 cm

Pont des Arts, Paris | 1950Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 16,2 x 16,2 cm

Paris, Bld St-Germain | 1948Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique 1990, 27,4 x 26 cm

Chevaux de bois, boulevard des Batignolles | 1958Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 16,2 x 16,2 cm

Fillettes et ours, Paris, c. 1955 Demande de renseignementsRenseignements

Tirage RC signé, 19,5 x 13 cm

Paris 14e, Manège Dada | 1980Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique d'époque réalisé par l'auteur, signé, 26 x 17,3 cm

biographie

Édouard Boubat est né en 1923. Il passe son enfance à Montmartre puis étudie la photogravure à l’école Estienne. Après guerre, en 1945, il découvre la photographie. Il vend les six volumes de son dictionnaire pour acheter son premier appareil photographique : un Rolleicord au format 6X6, et réalise sa fameuse photographie : « La petite fille aux feuilles mortes», 1946. 

En 1947, il rencontre Lella, qui deviendra sa muse. La même année, il obtient le prix Kodak. 

La revue « Camera » le publie pour la première fois en 1950, année où il réalise « l’arbre et la poule », autre photographie emblématique de son oeuvre.

En 1951, Robert Delpire l’invite à exposer à la librairie la Hune, à Paris, aux côtés de Brassaï, Doisneau, Izis et Fachetti. Les tirages présentés sont remarqués par Bertie Gilou, directeur artistique de la revue Réalités. Édouard Boubat commence alors une longue collaboration avec ce magazine. De 1952 à 1967, il voyage et réalise de nombreuses photographies à travers le monde.

Il redevient photographe indépendant en 1967 et collabore avec l’agence de presse Rapho.

En 1971, il est l’invité d’honneur des Rencontres d’Arles, où il obtiendra le Grand Prix du livre en 1977 pour « La survivance ». Il recevra le Grand Prix national de la photographie pour l’ensemble de son œuvre en 1984, et le prix de la Fondation Hasselblad, en 1988.

Jacques Prévert, son ami, le surnommait « le correspondant de paix », et Robert Doisneau a dit à son propos : « De ce monde déchiqueté, Édouard Boubat nous révèle les surprenants instants de plénitude ».

Édouard Boubat décède le 30 juin 1999, à l’âge de soixante-quinze ans.

presse

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